L’histoire de Laura & Olivier
Laura Verbrugghe est une nonagénaire active qui vit toujours son amour de la musique dans la maison de repos et de soins James Ensor et parle avec enthousiasme de ses nombreux voyages. Après une période d’adaptation initiale, elle a vraiment trouvé ses marques.
Pour Olivier Bals aussi, le déménagement à la résidence James Ensor a été un grand changement auquel il a dû s’habituer, mais a été un répit bienvenu. Entre-temps, les deux résidents y vivent depuis plusieurs années, avec tout autant de hauts et de bas. Ils parlent de leur vie heureuse dans la maison de repos et de soins d’Ostende.
Ne plus jamais se sentir seul
Pour Laura, 90 ans, le déménagement dans une maison de repos et de soins n’était pas un choix évident. « Je suis toujours en assez bonne forme et je suis très indépendante. Mais lorsque j’ai commencé à avoir des difficultés à marcher il y a quatre ans, j’ai décidé de déménager à James Ensor - même si j’essaie de faire tout ce que je peux moi-même ici », dit-elle. « Je trouvais aussi la solitude détestable. Je suis en effet seule depuis onze ans. » À James Ensor, Laura a la compagnie quotidienne du personnel et des autres résidents. « J’ai aussi beaucoup d’amies et d’amis qui me rendent souvent visite. Et ceux qui ne peuvent venir me téléphonent. C’est également très amusant. »
Olivier apprécie également sa visite et l’atmosphère familiale et chaleureuse de la maison de repos et de soins. « Le dimanche matin, de nombreux résidents ont rendez-vous avec des proches autour d’un apéritif », dit-il, « et c’est alors assez compliqué de trouver une place assise. »
Une aide précieuse
Olivier a également emménagé chez James Ensor, car il avait besoin de plus d’aide. « Ma fille m’a prévenu que ma femme avait des réactions bizarres et que nous devions chercher en temps utile un endroit où la placer. J’ai bien dû reconnaître qu’elle avait raison, car moi aussi j’avais eu des mots avec sa mère. Cela a été ma première dispute en plus de 60 ans de mariage », explique-t-il. « Ma fille avait déjà demandé un rendez-vous avec le directeur de James Ensor, après quoi la décision a été prise : ma femme et moi nous sommes inscrits tous les deux. »
Dès ce moment, Olivier a cessé d’être seul. Il est toujours reconnaissant pour cette aide, même si cette période n’a pas été très heureuse : « J’ai soigné ma femme avec les soignants, mais la démence s’est aggravée de jour en jour. Au bout d’un moment, c’était insupportable. Heureusement, cela n’a duré qu’un an et elle est décédée complètement inconsciente. » Ce n’est qu’ensuite qu’Olivier a eu le temps de s’habituer à sa nouvelle maison et de s’installer.
Une équipe de haut niveau
Lorsqu’on lui demande pourquoi exactement elle a choisi la résidence James Ensor, Laura a une réponse claire : « Les chambres sont spacieuses et ont une belle vue sur le jardin, avec ses belles allées et ses bancs de repos. La sécheresse l’a malheureusement transformé en désert, mais quelques semaines de temps pluvieux et une bonne remise à neuf aideront. » (Rires) La paix, le calme et la liberté dont elle jouit ici font aussi de James Ensor son foyer. « Maintenant, je suis tout à fait habituée », dit Laura, « bien que cela n’ait pas été facile au début. Et puis est arrivée la pandémie du coronavirus ! »
Olivier dit que lui aussi a beaucoup souffert de cette période. « Coronavirus, vaccinations, un directeur après l’autre... », soupire-t-il. Au cours de ses années dans la maison de repos et de soins, Olivier a vu passer de nombreux directeurs. Sous la direction actuelle, tout semble se remettre en place. Laura le confirme également : « J’ai une excellente relation avec la direction et le personnel est également poli et amical. De temps en temps, ils passent pour une conversation. J’aime vraiment cet endroit. »