Elien Schoukens

Pour Annelies, entrer dans le secteur des soins était un choix naturel : « Ma mère a toujours été aide-soignante et nous avions aussi un grand-père qui habitait chez nous, j’étais donc habituée à m’occuper de personnes âgées. Je n’ai jamais vraiment pensé à faire autre chose. Il y a quatre ans, j’ai commencé ici à Kesterberg en tant qu’aide-soignante et c’est ainsi que j’ai fait la connaissance d’Elien, ma collègue. Elle était là dès le début de la résidence ». Elien rit, « Oui, je suis une vraie ancienne ».

Plus que simplement donner le bain

« Là où je travaillais avant, les résidents avaient besoin de beaucoup de soins », dit Annelies. "Ici, c’est différent, car ils n’ont pas tous plus de 90 ans et peuvent parfois encore avoir une bonne autonomie. Par conséquent, notre activité ne se limite pas à donner des soins. Nous servons également au restaurant, faisons la vaisselle, gardons la cafétéria ouverte et nous amusons avec les résidents. Il y a plus de variété que dans une maison de repos et de soins". Pour Elien aussi, cette variété de tâches est un grand atout : « Aujourd’hui, je suis aux soins, demain je ferai de l’animation, après-demain, je ferai du travail de bureau. Vous pouvez tout faire ici ! Sinon, je n’aurais jamais tenu aussi longtemps. Je peux aussi divertir les gens et... raconter des blagues. » (rire)

Prendre soin les uns des autres

Ce qui rend le tout tellement bien, ce sont les collègues. Annelies et Elien sont d’accord sur ce point : « C’est une équipe soudée qui travaille ensemble pour un seul et même objectif. Nous nous entraidons. Si vous passez une mauvaise journée, il y a toujours quelqu’un pour vous remonter le moral. »

Selon Elien, même les résidents font leur part du travail : « Nous ne prenons pas seulement soin d’eux, mais ils/elles prennent également soin de nous. Si vous avez un problème, ils ou elles vous écoutent aussi avec attention. L’ambiance ici est vraiment bonne et donc le travail n’est pas vraiment du travail ». Annelies acquiesce : « Oui, c’est un peu comme rentrer à la maison. »

Un travail stimulant

« Les horaires changeants compliquent parfois la vie », dit Annelies, "mais je mets tout mon cœur et toute mon âme dans ce travail, et on finit par s’habituer. »

« Non seulement vous devez avoir bon cœur, mais avoir les reins solides. Bien sûr, les décès vous touchent aussi », dit Elien. « Mais pour nous, les moments difficiles ne l’emportent pas sur les points positifs. Nous recevons beaucoup d’amour et d’amitié en retour, et nous n’avons pas à nous soucier de tout cela. Nous avons également l’occasion de nous amuser avec les résident(e)s et d’aider à d’autres tâches. Un peu de tout. Et puis ? Quand les résident(e)s ou les membres de leur famille vous disent ce que vous représentez réellement pour eux - pas seulement en tant que soignante, mais aussi en tant que confidente... Tous ces remerciements restent pour toujours dans votre mémoire. »