Recréer un village pour les personnes désorientées
Depuis juin 2019, la Résidence Carina planche sur de nombreux projets de vie ambitieux, pour améliorer le confort des résidents. En mettant l'accent sur les personnes désorientées, la "simple" question de : "Comment rythmer leur journée dans un projet global ?" a nécessité de nombreuses réflexions de la part de toute l'équipe.
Pour la petite histoire, c'est la kinésithérapeute qui a trouvé l'inspiration dans un concept déjà présent aux Pays-Bas : "Pourquoi ne pas recréer un village ?".
Un village, cinq sens
Recréer un village, d'accord, mais dans quel but ? Le prétexte est avant tout de travailler sur les cinq sens. Travailler sur ces sens, c'est arriver à ancrer les personnes désorientées dans la réalité, autant spatiale que temporelle. C'est donner un rythme et une cadence dans la journée, pour que matin, midi et soir signifient à nouveau quelque chose.
Par le travail des cinq sens, certains résultats peuvent déjà être observés : moins de troubles du comportement, les résidents sont plus concentrés et plus calmes pour les activités.
Réactiver les sens
- Le toucher : dans le couloir, chaque façade de chambre est travaillée dans un matériau différent. Ici de la brique, du bois ou du crépi.
- La vue : hormis les différentes façades, il y a aussi un travail sur la luminosité. Dans la journée, le plafond est travaillé comme un ciel. Lorsque la nuit arrive, les lampes de rue s’allument.
- L’ouïe : à l’heure des repas, la cloche du village sonne. Et dans la petite gare recréée au sein du village, le train passe toutes les heures.
- L’odorat : les odeurs naturelles de cuisson et des diffuseurs de parfums sont utilisées pour rythmer la journée et donner l’appétit.
- Le goût : les résidents se retrouvent dans le café du village, une salle de restaurant transformée en pub anglais, pour partager les repas et participer à des ateliers de cuisine.
Un projet global, une équipe au top
« Ces projets de vie ne seraient pas possibles si nous n’avions pas, à Carina, une équipe très forte. Pendant la crise sanitaire, ils se sont suffis à eux-mêmes et n’ont pas eu besoin d’aide extérieure. C’est une équipe très soudée, avec énormément de potentiel. » - Christel Hubert, directrice de la Résidence
Le projet de vie à Carina ne s’arrête pas à l’étage « village ». Chaque étage sera régi en unité spécifique, avec un projet spécifique. C’est pour ça que la Résidence est aussi en recherche de personnes ou d’associations spécialisées dans la prise en charge de différents profils. N'hésitez d'ailleurs pas à découvrir le témoignage d'Evelyne Mbango, Team Leader Care de la Résidence.